Gouvernement Les points clés de la réforme des retraites pour les agriculteurs
L'hebdomadaire La France agricole a publié sur son site Internet le 10 janvier (réservé aux abonnés) l’impact des mesures annoncées le jour même par la Première ministre. En voici l’essentiel du contenu…
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Le 10 janvier 2023, Élisabeth Borne a présenté le contenu de la réforme des retraites. Elle a annoncé un recul de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans à horizon 2030, couplé à l’accélération de l’allongement de la durée de cotisations à 43 années pour une retraite à taux plein.
Quel impact pour les non-salariés agricoles ? Dans les faits, l’heure de leur retraite sonne déjà en moyenne à 63,4 ans (63,1 ans pour les hommes et 63,8 ans pour les femmes en 2021, selon la Mutualité sociale agricole). Soit davantage que celle des Français, tous régimes confondus, qui atteignait 62,3 ans en 2020.
Pension minimale pour les retraités actuels et futurs
La réforme prévoit la mise en place d'un minimum de pension, pour une carrière complète, à 85 % du Smic net, soit près de 1 200 € par mois, dès cette année.
La Première ministre a déclaré avoir "décidé d'intégrer la revalorisation des pensions des retraités actuels ayant eu une carrière complète au niveau du Smic", soit une revalorisation pour "près de deux millions de petites retraites". Parmi eux, de nombreux agriculteurs et beaucoup de femmes. À n’en pas douter, cette mesure, souhaitée par Les Républicains (LR), pèsera dans le débat parlementaire.
Le texte de la réforme sera présenté en Conseil des ministres le 23 janvier 2023, avant d’être examiné par l’Assemblée nationale et le Sénat à partir de début février.
Calcul sur les vingt-cinq meilleures années
En parallèle de cette réforme, les retraites agricoles vont évoluer. En effet, les députés viennent d’adopter, en première lecture, une loi visant à calculer les pensions des agriculteurs en fonction des vingt-cinq meilleures années et non plus pour l’ensemble de leur carrière. Cette nouveauté pourrait entrer en vigueur le 1er janvier 2026, si le Sénat l’approuve fin janvier.
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